Marc Fiszman, producteur des films de Philippe Lacheau et Tarek Boudali, condamné pour « outrage sexiste »

🎬 Un producteur du cinéma populaire condamné pour outrage sexuel

Marc Fiszman, figure bien connue du paysage cinématographique français et associé à de nombreux succès populaires aux côtés de Philippe Lacheau et Tarek Boudali, est au cœur d’une vive polémique judiciaire. Le producteur, notamment derrière les comédies grand public de la « Bande à Fifi », a récemment été condamné pour outrage sexuel et sexiste.

⚖️ Une procédure judiciaire révélatrice

Le jeudi 10 avril 2024, Marc Fiszman a été jugé pour des faits qui se seraient produits dans la nuit du 23 mars 2024, à Paris. Une femme âgée de 45 ans a déposé plainte contre lui, dénonçant des propos d’une vulgarité extrême, proférés dans un contexte humiliant et sans consentement.

Parmi les phrases inscrites dans la plainte et reprises par les autorités :

– 💬 « Tu sais que j’ai une grosse bite ? »
– 💬 « Tu sais que mes ex me rappellent toutes parce que ma bite leur manque ? »
– 💬 « Elle est comment ta chatte ? »

Une autre femme, témoin de la scène selon l’enquête de police menée par le commissariat du 11ᵉ arrondissement, a confirmé avoir entendu des propos similaires, bien qu’elle n’ait pas porté plainte.

📽️ Marc Fiszman, visage incontournable de la comédie française

Avant cette affaire, Marc Fiszman jouissait d’une solide réputation dans le monde du cinéma français. Grâce à sa société de production, DEPUIS FILMS, il a collaboré à plusieurs succès au box-office :

– 🎥 Jean-Philippe (2006), avec Fabrice Luchini et Johnny Hallyday
– 🎥 JCVD (2008), film acclamé avec Jean-Claude Van Damme
– 🎥 Babysitting (2014), réalisé par Philippe Lacheau
– 🎥 Épouse-moi mon pote (2017)
– 🎥 30 jours max (2020)

Ses productions sont reconnues pour leur style burlesque, léger et accessible au grand public. Il a souvent misé sur l’humour physique et la dynamique de bande, ce qui lui a assuré une popularité importante dans les salles obscures françaises.

🧑‍⚖️ Un jugement clair : condamnation sans appel

Malgré sa notoriété dans le milieu du 7e art, le tribunal judiciaire de Paris l’a reconnu coupable d’« outrage sexiste et sexuel en récidive ». La sanction, certes modérée mais symboliquement lourde, comprend :

– 💶 Une amende de 300 €
– 💶 Des dommages-intérêts de 700 € à verser à la victime au titre du préjudice moral

Ce jugement s’appuie sur l’article R625-8-3 du Code pénal français. À ce jour, ni Marc Fiszman ni son avocat n’ont manifesté un quelconque désir de faire appel de cette décision.

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🔎 Une réforme sociétale en cours

Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de transformation des mentalités et de responsabilisation dans le monde du divertissement. Depuis le mouvement #MeToo, la tolérance sociale et judiciaire envers les comportements sexistes ou abusifs a considérablement régressé. Le cinéma français, souvent critiqué pour protéger ses figures influentes, commence désormais à affronter ses zones d’ombre.

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❝ La justice s’aligne enfin avec les attentes de la société : plus de transparence, plus de responsabilité, et une protection accrue pour les victimes de comportements sexistes. ❞

Ce jugement, bien que limité financièrement, marque une volonté de rappeler que la loi s’applique partout — même dans les sphères de pouvoir artistique.

🖋️ Cet article a été rédigé à partir d’une enquête de Clément Garin, journaliste indépendant spécialisé dans les questions sociétales, les affaires médiatiques et les sujets liés à l’environnement du show-business français.

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