Journaliste de « Télérama » convoquée sur une enquête non publiée

Une journaliste de « Télérama » convoquée par la police pour une enquête sur une célébrité parisienne… avant toute publication ! 📢

Une situation inédite et inquiétante secoue actuellement le milieu journalistique. Une journaliste du magazine « Télérama », en charge depuis plusieurs mois d’une enquête sur une personnalité influente du monde culturel parisien, a été convoquée par la police pour une audition libre, et ce, sans qu’aucun article n’ait encore été publié. Cette convocation fait suite à une plainte pour diffamation déposée par cette célébrité. Une procédure dénoncée fermement par le Syndicat national des journalistes (SNJ) à travers un communiqué rendu public le 16 avril 2025. 🔥

Une audition sous pression alors que l’enquête n’a pas encore vu le jour 🕵️‍♀️

Le SNJ exprime son vif mécontentement face à cette manœuvre qu’il qualifie de « pression judiciaire intolérable », rappelant que la journaliste n’a encore rien publié. Lors de son passage au commissariat parisien, elle a dû défendre sa liberté d’informer ainsi que la protection essentielle du secret des sources, pilier fondamental du journalisme démocratique. Le syndicat révèle par ailleurs qu’un avocat a contacté la journaliste quelques semaines auparavant dans le but manifeste de freiner son travail d’investigation. ⚖️

Des attaques contre la liberté de la presse qui inquiètent 📣

Pour le SNJ, ces procédures s’inscrivent dans une tendance alarmante : des tentatives inacceptables pour mettre fin à des enquêtes d’intérêt public. Le syndicat a salué la réaction immédiate de « Télérama », qui a assuré une assistance juridique à sa collaboratrice, présente ce jour-là avec son avocat. Il appelle toutes les rédactions à s’unir et à ne pas céder face à ce qui s’apparente à des procès bâillons, tout en rappelant leur obligation de garantir la sécurité et la santé au travail de leurs journalistes. ✊

Cette affaire rappelle un précédent similaire en 2022 où le média Mediapart avait été victime d’intimidations lors d’une enquête sur le maire de Saint-Étienne. Le SNJ réaffirme que la liberté de la presse est un pilier de la Constitution et souligne que, bien que la loi du 29 juillet 1881 sanctionne la diffamation et l’injure, elle ne doit pas être détournée pour museler ou faire taire les journalistes. Il conclut en apportant tout son soutien à cette consœur.

⚠️ Une alerte importante pour la défense de la liberté d’expression et le droit à l’investigation dans le paysage médiatique parisien, alors que la controverse n’a même pas encore pris forme publiquement.

Source : ozap.com

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