INFO CGTV. Léa Salamé sur BFMTV, les coulisses du casse du siècle 💥
C’est le dossier le plus brûlant de France Télévisions : Rodolphe Saadé va-t-il réussir à s’offrir Léa Salamé ? Au dernier étage, les visages de Delphine Ernotte et Stéphane Sitbon-Gomez sont crispés depuis plusieurs jours. Les dirigeants de FRTV s’attendent à ce que leur journaliste star leur annonce sa décision de rejoindre l’écurie de BFMTV pour plusieurs raisons.
La première raison : l’argent 💰
Bien que Léa Salamé ne soit pas uniquement motivée par l’argent — elle privilégie avant tout les challenges et agit selon ses envies — l’offre faite par Rodolphe Saadé est tout simplement historique. Jamais un montant aussi important n’a été proposé à un journaliste pour rejoindre une chaîne info.
L’armateur propose à Léa Salamé, franco-libanaise comme lui (un détail qui compte beaucoup pour la journaliste, très attachée à ses origines), un package sur-mesure : CDI, clause d’exclusivité et contrat de prestations pour sa société de production.
Si elle accepte, Léa Salamé deviendrait l’animatrice d’un late-show à l’américaine de 19h à 22h. Ce créneau, déjà promis à Maxime Switek et Julie Hammett, a donné lieu à des négociations en compensation. Mais si Salamé arrive, ces contreparties disparaîtront. Rodolphe Saadé, prêt à tout, ne met même pas son propre patron d’antenne Fabien Namias au courant des discussions.
Le deal proposé va bien plus loin : Léa Salamé pourrait produire elle-même son émission, à l’instar de David Pujadas sur LCI, mais cette fois en dehors des locaux de BFMTV, sur des plateaux franciliens comme ceux du Lendit.
Les montants proposés sont vertigineux : plusieurs interlocuteurs évoquent des salaire à six chiffres mensuels.
« On parle d’un CDI à 100 000 euros par mois, avec 13e et 14e mois ; sans compter la clause d’exclusivité. Pour la production, environ 60 000 euros par émission quotidienne. Léa Salamé serait alors la personnalité la mieux payée du PAF, devant Nagui ou Hanouna. »
Va-t-elle devenir l’Oprah Winfrey française ? BFMTV réussira-t-elle à la convaincre ? La journaliste hésite, d’autant que les contre-propositions de France Télévisions ne l’ont pas vraiment convaincue.
La seconde raison : la lassitude 🌀
Léa Salamé aspire à de nouveaux défis. Les propositions de France 2 (Stéphane Sitbon-Gomez, Alexandre Kara) et France Inter (Philippe Corbé, Adèle Van Reeth) ne correspondent pas à ses ambitions. Elle prend toujours plaisir à animer Quelle époque chaque samedi, mais le désir de changement se fait sentir.
Elle est également fatiguée de la matinale de France Inter, au point d’avoir milité pour que Benjamin Duhamel obtienne l’interview politique à sa place. Le binôme qu’elle forme avec Nicolas Demorand reste important, mais elle craint la saison de trop.
« Chaque année, la même question se pose… Avec la présidentielle qui approche, le contexte est plus tendu. Cette fois, Léa envisage elle-même de partir, consciente que la campagne pourrait entraîner sa mise à l’écart du service public. »
La position de Léa Salamé est aussi fragilisée par le parcours politique de son compagnon Raphaël Glucksmann. S’il se lance pour l’Élysée au nom du Parti socialiste, Léa devra rendre le micro de France Inter pour de longs mois.
France 2 lui propose de présenter les JT du week-end en remplacement de Laurent Delahousse, mais cela ne l’intéresse pas : elle veut s’amuser et innover, pas présenter le 20h.
« Tout le monde sait qu’après le 20 heures, il est difficile de rebondir ailleurs. Léa en est parfaitement consciente. »
France Télévisions paraît ignorer l’envie de Léa Salamé de piloter un vrai late-show, refusant obstinément l’idée d’une émission quotidienne en seconde partie de soirée — la seule option qui la retiendrait vraiment.
BFMTV à la (re)conquête des 25/49 ans 🕺
Ce recrutement a un objectif clair : faire revenir en masse les 25/49 ans, cible essentielle pour la chaîne mais de plus en plus convoitée par LCI et CNEWS. Si BFMTV reste leader sur cette tranche, les audiences baissent mois après mois. À la rentrée, Saadé sait que Duhamel, Switek ou Hammett ne suffiront plus à inverser la tendance.
LCI a évolué vers davantage de politique française, tandis que CNEWS ouvre son antenne sur des questions diplomatiques ces derniers mois — les audiences suivent pour les deux chaînes. Face à cette concurrence renforcée, seules de grandes nouveautés peuvent faire la différence.
Pour BFMTV, le nom de Léa Salamé est un gage d’audiences et de popularité. Elle est identifiée, suivie, et sa venue pourrait relancer les performances de la chaîne sur toutes les tranches horaires. Reste à savoir si elle osera franchir le pas ou préférera la sécurité d’une saison supplémentaire à France Inter et dans Quelle époque…
Source : Clément Garin – https://clemgarin.substack.com/