INFO CGTV. Les locaux de France TV infestés par des légionelles, la préfecture s’en mêle 
Ce jeudi, Anne-Sophie Lapix a révélé souffrir d’une chaleur suffocante dans les locaux de France TV. En réalité, la préfecture confine les locaux en raison de la présence de légionelles.
Les salariés de France Télévision suffoquent. Depuis plus d’une semaine, la préfecture du 15e arrondissement de Paris a tiré la sonnette d’alarme concernant les locaux du service public. La présence de légionelles – des bactéries qui prolifèrent dans les milieux humides – pose problème, obligeant la direction à prendre des mesures strictes.
Depuis une semaine, les règles de télétravail ont été assouplies afin de permettre au plus grand nombre de travailler à distance. Mais certains membres du personnel sont contraints d’assurer une présence sur site et doivent affronter les contraintes imposées par la préfecture.
La climatisation a donc été interdite 
, expliquant la chaleur épuisante qu’a mentionné Anne-Sophie Lapix sur Instagram. 30,5°C : c’est la température à laquelle étaient exposés les salariés de France Télévision ce mardi !
Le service public risque gros 
L’employeur est en tort en cas de présence de légionelles. D’après le Code de la santé publique, l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs. Il doit protéger le personnel contre tout risque, y compris les dangers liés à une exposition à des agents biologiques. Ainsi, si un salarié contracte la légionellose, France Télévision engagerait sa responsabilité pénale.
En cas de contamination en milieu professionnel, l’ARS doit être immédiatement alertée et Santé Publique France met en place un suivi épidémiologique précis. Mais à ce jour, les légionelles sont toujours présentes…
Une maladie mortelle 
La légionellose est une maladie pulmonaire grave provoquant fortes céphalées, fièvre élevée et pneumonie. Un traitement antibiotique rapide est crucial pour limiter les complications. Si la maladie n’est pas contagieuse, elle touche chaque année environ 1200 personnes en France, avec un taux de mortalité élevé, autour de 11%.
Source : Clément Garin, son Substack
