Jean-Marc Morandini part en Corée du Sud… dans l’illégalité la plus totale

Jean-Marc Morandini part en Corée du Sud… dans l’illégalité la plus totale 🇰🇷🚫

Condamné en première et en seconde instances pour des délits sexuels, Jean-Marc Morandini est inscrit au Fijais (Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes). Même s’il a formé un pourvoi en cassation, il doit se soumettre à des règles strictes, dont l’interdiction de voyager dans certains pays refusant l’entrée aux délinquants sexuels.

Parmi ces pays figure la Corée du Sud. Selon le média Korea Times, tout étranger condamné pour un crime ou un délit sexuel est définitivement interdit d’entrer sur le territoire sud-coréen. Cette interdiction concerne tous types de condamnations, peu importe leur gravité.

Le Fijais suffit à lui interdire l’accès à la Corée du Sud 🚷

L’interdiction est permanente et absolue. Même après avoir purgé sa peine en France, toute personne inscrite au Fijais est bannie à vie de la Corée du Sud. Pourtant, sur ses réseaux sociaux, Jean-Marc Morandini a partagé des clichés de son voyage à Séoul et dans d’autres destinations sud-coréennes.

À première vue, le journaliste de CNEWS et Europe 1 a donc échappé aux contrôles mis en place par les autorités coréennes. D’habitude, le bureau de l’immigration sud-coréen est informé lorsqu’un visiteur étranger présente un casier judiciaire, en particulier pour des délits sexuels. En théorie, si la personne est signalée par Interpol ou déjà condamnée pour des crimes de ce type, les autorités frontalières doivent refuser son entrée.

Morandini brave les interdits 🚨

Pourtant, depuis plusieurs jours, les publications de Jean-Marc Morandini semblent démontrer qu’il a réussi à passer entre les mailles du filet. Son inscription au Fijais est pourtant effective et non suspensive, ce qui aurait dû lui interdire l’accès à la Corée du Sud. Un signalement à Interpol pourrait s’avérer utile afin de rappeler à Jean-Marc Morandini les obligations légales qui lui incombent.

Source : Clément Garin / clemgarin.substack.com